Des mots humides...
Il y a des jours de pluie, où le temps se fige aux couleurs de nos vies,
un peu comme une photographie qui ne veut pas jaunir,
comme un amour qui grandit et qui refuse de mourir.
Il y a des jours de pluie, où le temps se fige aux couleurs de nos vies,
un peu comme une photographie qui ne veut pas jaunir,
comme un amour qui grandit et qui refuse de mourir.
Là...
Retrouver parfois la douceur des rêves envolés, lové dans des bras invisibles.
Quand dans mes veines, la substance onirique circule trop vite,
Comme un ultime frisson pour un envol immédiat...
Je suis la seconde, je la fabrique à mon image
Bonne ou mauvaise, elle est en moi.
Mes avions en papier se sont écrasés sur l'asphalte des jours
Au creux de nos rêves, sur d'autres illusions.
Lorsque l'aurore boréale, face à l'immensité
De nos amours mortes, souriait en silence.
Au fil des nuits et de l'éternité resplendissante,
Les rêveurs ont perdu la bataille.
Car pour s'offrir l'oubli en guise de printemps.
Le macadam usé ne suffit plus vraiment.
Quant à la saison colorée du poète, elle s'achève pourtant
Sur de belles fleurs fanées et une peau sucrée.
Où ruissellent dans les sillons du temps
Quelques larmes secrètes et bien trop amères.
Aimer, revient à mourir un peu
Pour renaître souvent d' une petite mort, douce à en crever.
De la moiteur saharienne de son corps en émoi,
De cette danse suave et de ce regard de braise,
Il ne reste rien.
Car elle ne s'offrait jamais, mais dansait sur un fil.
En étouffant parfois de sa main un sanglot,
Presque gênée d'avoir tant donné ou peut-être,
d'avoir tant aimé...
Ne pas aller au bout des choses...
C'est garder un mauvais goût d'inachevé.
C'est perdre ses rêves...
...un peu...
Se laisser envahir par des doutes,
Juste un instant, une minute tout au plus...
Et se dire que la vie est là,
Dans un souffle de vent, une amertume secrète,
Un ouragan ou une absence.
Se sentir envahir par des émotions pures,
Et rester figé devant une boîte à images,
Aussi désertée que sa propre épaule.
Et s'en foutre royalement, la minute suivante...
Des images d'un autre monde, d'une autre folie...
Une musique de mots pour seul réconfort, sans logique et sans fard...
De quoi déstabiliser les autres, non ???
Peu m'importe...l'essentiel est dans l'espace, et dans la chaleur du baiser dans un cou parfumé..
Il n'y a pas de rêve, ni de limite...il n'y a que des cris intérieurs...
Une nuée de maux pour unique destinée...(peut-être pas)
Des lumières apaisantes pour libérer les vaincus des défaites brutales...
Des élucubrations d'un clavier, qui grince dans l'impatience d'une harmonique...
Pourquoi passer en mineur ???
Mélodie onirique d'un soir comme les autres,
Pourtant...